L’architecture bolivienne redonne vie aux édifices de Tiwanaku construits avec de grands blocs en pierre taillée et assemblées magistralement ainsi que les construction incas tels que les palais sur l’Ile du Soleil, de la Lune et les forteresses militaires de Samaipata et Incallajata par exemple.

Pendant l’époque coloniale ressortent les édifices religieux au style baroque métis du XVIIème qui combinent les éléments mythologiques européens et natifs. L’église de San Lorenzo de Carangas Potosí (1548), la Basilique de San Francisco de La Paz (1548) et les églises des Missions Jésuites (1691 à 1760) sont des œuvres représentatives de cette période.

Après l’indépendance s’imposent le style néoclassique avec la Cathédrale de Potosí de Manuel Sanahuaja (1808) et l’académisme français avec le Palais du Gouvernement de José Nuñez del Prado (1846) et la Cathédrale Metropolitaine basilique de San Lorenzo de Santa Cruz de la Sierra de Felipe Bertrés (1838).  Vers la fin du XIXème, s’impose l’éclecticisme, présent sur le Palais de La Glorieta d’Antonio Camponovo qui combine 14 styles architecturaux.

Le XXème siècle va donner naissance à de nouveaux styles comme le neotiahuanaco avec le Musée National d’Archéologie d’Artur Posnansky ; l’académisme officiel avec le Palais Législative de Camponovo. Emilio Villanueva est considéré comme l’exposant le plus important d’origine bolivien du siècle ayant construit la mairie de La Paz (1925), la Banque Centrale de la Bolivie (1926) et l’immeuble principale de l’Université Mayor de San Andrés (1941 – 1948).

Le Cholet, style du XXIème siècle – mot venu par la fusion des mots “cholo” et chalet – c’est une construction avec les caractéristiques d’un chalet au sommet d’un immeuble de 3 à 7 étages destinés au commerce et à l’habitation. Le cholet est généralement habité par le propriétaire de l’immeuble et est une marque de statut social.

Ce style de construction apparut pour la première fois dans la zone sud de La Paz et dans la ville de Cochabamba et s’est répandue sur la ville d’El Alto avec le travail de l’architecte Freddy Mamani, d’origine indigène.

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